Pommes de terre La Suisse s’attaque au virus Y
Une station de recherche suisse a testé six variétés de pommes de terre et six souches de virus Y. Objectif ? Mieux comprendre la dissémination des nouveaux isolats de ce virus, qui se sont multipliés ces dernières années, et mieux la contrôler. Transmis par plusieurs espèces de pucerons, ils entraînent en effet des pertes de rendement et de qualité.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Les nouvelles souches sont très contagieuses. (© Terre-net Média) |
Essais en plein champ
Cette station de recherche a donc testé six variétés de pommes de terre et six souches de virus. « Chaque parcelle de pomme de terre contenait 4 % de plantes infectées par un seul isolat du virus Y. Elles ont servi de source d’infection pendant toute la période de végétation. Les pucerons ailés, naturellement présents, ont assurés la dissémination des différents isolats sur les six variétés, détaille le communiqué. Les parcelles étaient entourées par une ceinture d’avoine de 12 mètres de largeur. Et l’avoine a bien joué son rôle puisque très peu de souches ont été transmises d’une parcelle à l’autre. »
Des résistances variables
D’après cette étude, « la dissémination des nouveaux isolats de virus est beaucoup plus rapide et importante que les anciennes ». Et c’est la variété Lady Christl qui possède la meilleure résistance aux différents isolats du virus Y. A l’inverse, un tubercule sur deux de Charlotte et de Bintje a été contaminé. Les variétés Nicola, Désirée et Marlène sont, quant à elles assez sensibles avec 20 à 30 % de plantes infectées.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :